Pourquoi être vendeuse ne me manque pas (du tout).

Salut ! Je vous retrouve aujourd'hui avec un article un peu différent des autres, un peu pour discuter finalement. Pour aussi vous montrer que le métier de vendeuse, vendeur n'est vraiment pas le plus marrant, ni le plus simple ! Pour vous rafraîchir un peu la mémoire, j'ai quitté mon travail débute d'année, pour essayer de trouver dans la branche que j'avais envie, pas facile, facile d'ailleurs surtout dans ma région... M'enfin bref ! J'étais vendeuse à temps plein pour un magasin d’ameublement très connu. Franchement, ce n'était pas le meilleur boulot, mais en tout cas j'ai tenu plus d'un an. Aujourd'hui, ce métier ne me manque tellement pas ! Et pourquoi? 

1 - Les clients. 

On ne va pas se mentir, il y a toute sorte de client, des Aimable, et d'autres beaucoup moins. Des gens qui ne sentent pas vraiment bon, et d'autres qui cocottent un peu trop. Enfaîte vous voyez toute sorte de chose, vous sentez toute sorte de chose. Les vendeurs doivent aussi changer leur comportement en fonction de la personne devant eux, mais toujours avec le sourire. Je peux vous dire quand vous en prenez plein la tronche, et que vous ne pouvez rien dire. Vous en prenez clairement un coup... Je pourrais débattre sur les clients pendant des heures tellement, il y a de chose à dire sur eux... Vous pouvez aussi voir le changement de comportement quand les clients n'ont pas ceux qu'ils veulent. Dans mon secteur, on avait généralement le droit à chaque fois une demande de négociation du prix de vente. Un petit geste commercial? Je peux comprendre qu'il faut trouver à tenter, même sans rien. Mais est-ce que quand vos faites vos courses pour demander une petite réduction en caisse? On essaye toujours de faire quelque chose, même cinq euros pour la satisfaction du client de ce dire que mêmes cinq euros, c'est cinq euros. Mais pour certains produits vous ne pouvez pas, le prix d'achat, pas assez de marge. Et là c'est le drame ! Le comportement change en trois secondes, vous pouvez passer du sourire, du rire, à la colère, et la frustration. 

2. Les objectifs. 

Tous les vendeurs n'en ont pas, mais en tout cas dans la branche où j'étais, donc dans l’ameublement et dans l'électroménager. Oui, c'est-à-dire que tous les jours votre responsable venait vous rappeler à l'ordre, si nous n'avons pas fait votre chiffre. Taux de garantie, taux de retour crédit. (Carte de paiement, etc...) Mais bien entendu quand celui-ci était atteint vous aviez rarement les félicitations. C'était normal, c'était votre boulot. Il faut savoir que même si un vendeur vous propose un service que vous n'en voulez pas, il est dans l'obligation de le faire, déjà parce que derrière lui, il se fait allumer s'il ne le fait pas, et que ça paye et en jeu aussi. Alors ne l'envoyer pas boulet, ça ne sert à rien... Laisser le sortir son baratin, et refuser tout simplement. 

3. Pas de weekend, pas de jour féries. 

C'est-à-dire, que vous travaillez tous les samedis, et tous les jours férié. Oui enfaîte vous n'avez plus de vie. Même s'il vous faut un weekend de temps en temps, ne pas rêver c'est tellement compliqué d'avoir un samedi dans le monde du commerce. Il faut s'en rendre compte, si vous avez une vie de famille qu'il vous faut des horaires précisent. Dans tous les magasins ça ne pourra pas être possible, tout dépend le secteur. 

Je ne regrette en aucun cas ce que j'ai plus fait, ni d'avoir été vendeuse. Mais ce n'est vraiment pas un boulot facile, il faut le savoir. Ce n'est pas juste taper des factures, conseiller les clients, et l'attendre. Bien sûre que non... Il y a tout un travail moral derrière ça, et la plupart du temps être vendeur ce n'est pas pour toute sa vie, juste un boulot en attendant un autre. La preuve, je repars dans mon ancien magasin pour la période de Noël pour leur filer un coup de main, et revoir mon ancienne équipe.